Playa Rincon, éden "sauvage" en Rep Dom

A l’extrémité de la péninsule de Samaná, cette plage à cocotiers a été classée comme l’une des 10 plus belles au monde par le magazine Condé Nast Traveler. Une consécration pour ce site placé au cœur d’un territoire parmi les plus nature du pays.

Playa Rincon, playa Rincon… Si ce nom vous dit quelque chose, c’est sans doute parce qu’il a fait la Une de l’actu ces dernières années : le célèbre magazine de voyages US, Condé Nast Traveler, la sélectionnée comme l’une des 10 plus belles plages au monde. Choix subjectif, certes. Sauf qu’avec son sable ultra blanc, sa baie protégée aux eaux turquoise et ses cocotiers, au bout du bout de la presqu’île de Samaná, Playa Rincon incarne à coup sûr le rêve caraïbe : une plage immaculée, le souffle discret des alizés, la tiédeur d’une baignade, le petit fleuve versant ses eaux douces dans l’océan, le soleil rayonnant… Avec, en prime, l’excitation de se trouver aux confins d’un territoire, promesse de déconnexion avec la civilisation…

On exagère, sans doute. Car la réputation de Playa Rincon lui vaut d’accueillir chaque année d’importantes colonies de touristes. Mais la plage est le révélateur d’un isthme apprécié depuis toujours par ceux qui y mettent le pied. Au 16ème s., les pirates trouvaient refuge dans les montagnes forestières et les grottes. Au 21ème s., les visiteurs s’exhibent dans les hôtels du littoral noyés dans la végétation. Deux époques, deux visions… Evacuons d’entrée la question des (autres) plages. Leur beauté tombe sous le sens dans cette "Rep Dom" qui en a fait sa marque de fabrique. A fortiori sur cette péninsule au goût ultra marin.

Playas Bonita, Cosón, El Portillo, Las Ballenas, Madama… On s’y baigne, on y pratique le surf, le bodysurf, le kitesurf, on y fait du snorkelling… On y mange aussi, délicieusement, dans des restaurants pieds dans l’eau face à l’arc de sable. Certaines sont bordées d’hôtels de charme, plus intimistes que ceux de Punta Cana. D’autres plages jouent une partition plus solitaire. Mention à la playa El Limón, accessible par le fleuve qui s’y jette. A celle d’El Valle, jonchée de barques de pêcheurs. A la playa Frontón, magnifique avec ses cocotiers au pied d’une haute falaise. Et coup de cœur pour playa Morón, l’une des plus reculées de la presqu’ile, atteignable par une marche à travers des terres agricoles.

De la baignade à la plongée, il n’y a qu’un pas. Il est souvent franchi quand on s’intéresse aux fonds sous-marins de la presqu’île. Une féérie de couleurs se révèle, avec mille poissons et coraux bariolés (sites El Frontón, El Portillo, Las Ballenas, Las Cuevitas, Piedra Marcel, Récif Créole…). Mention très bien, ainsi, à Piedra Bonita, un site pour plongeurs experts : la vie sous-marine multicolore s’y révèle par 60 m de fond. Les épaves soutiennent la comparaison. Les vagues atlantiques et les récifs coralliens dressés autour de la péninsule ont trompé de nombreux capitaines. Mais c’est un incendie qui a rendu le « Bateau Coulé » célèbre : perdu corps et âmes il y a une trentaine d’années, ce cargo de 80 m git à 2 km au large de Las Galeras. Idéale pour les débutants, la carcasse grouille de barracudas, raies mantas, poissons-globes… Coulé au large de Las Terranas pour créer un récif artificiel, le Dolphin, lui, offre ses concrétions et sa vie animale aux plongeurs d’expérience, par 28 m de fond.

La mer et la sable tournent le dos à la terre mais il serait dommage de s’en désintéresser. Avec ses fleuves cristallins, ses versants forestiers, ses cascades et ses vallées, la péninsule est richement dotée. Cayo Levantado, par exemple. Cette petite île plantée à l’entrée de la baie de Samaná met à nu ses plages, d’un sable blanc étincelant. Un paradis isolé pour bronzer mais aussi nager et pratiquer le kayak loin des foules. L’hôtel Baya Principe Luxury Cayo Levantado, est, son nom l’indique, le lieu approprié pour y couler des jours heureux.

Le cœur de l’isthme est brut de nature. Direction le parc national Los Haitises, joyau national. Du fond de la baie de Samaná, on l’approche en bateau pour observer les oiseaux, la mangrove et d’étonnantes formations rocheuses. La randonnée et la spéléologie sont aussi au menu. Partout, les rios de montagne tracent des sillons à travers la forêt. Le rio El Limón et son salto promettent une marche sportive dans la jungle, avant de découvrir la cascade et ses neuf ressauts. Retour à pied ou en canyoning ! Et qui dit arbres, dit tyroliennes. Il en existe trois : Caño Hondo, Juana Vicente et Samaná. La première s’envole au dessus de la forêt de Los Haitises. La seconde enchaine dix tronçons pour offrir près de 2 km de vertige. La troisième, à 122 m de haut, est la plus longue du pays. Elle catapulte les clients à plus de 60 km/h.

Autre « classique » de la baie de Samaná – mais pas pour ceux qui y viennent la première fois ! - : l’observation des baleines à bosses. C’est la grande affaire des mois de janvier à mars. Venues du grand nord, près de 1 500 baleines viennent s’accoupler et mettre bas dans la baie de Samaná. Spectacle dantesque lorsque ces géantes des mers bondissent hors de l’eau. On s’en approche en bateau ou, pour ceux qui ont le mal de mer… à pied (si, si), depuis l’observatoire à baleines de la Punta Balandra. A Santa Bárbara de Samaná, le Museo de las Ballenas complète (ou remplace, hors saison des amours) la découverte de ces mammifères marins.

Nature et culture vont de pair et sur ce thème aussi, la presqu’île surprend. L’influence des premiers colons des Canaries et des descendants d’immigrants afro-américains arrivés au 18ème s. s’y fait sentir. C’est le cas de l’église La Churcha. Le plus ancien bâtiment en bois de Santa Bárbara de Samaná a été construit au 18ème s. par des afro-américains affranchis. La Churcha pratique encore la foi méthodiste épiscopale africaine. La pêche est aussi une tradition. A Las Galeras, à Santa Bárbara de Samaná et dans le bien nommé Pueblo de los Pescadores, l’activité artisanale se maintient tant bien que mal.

Il y a une chose dont nous n’avons pas parlé qui fait également la typicité de « Samaná » : son cosmopolitisme. Beaucoup d’Européens y sont installés, dont de nombreux Français. Rassurant quand on aime retrouver ses « codes habituels » et quelques-unes de nos traditions culinaires – un grand nombre d’hôtels, pensions, restaurants et boutiques sont gérés par des compatriotes, en particulier à Las Terrenas. Cela promet aussi une vie nocturne animée. Magasins de vêtements et d’artisanat, boutiques de déco « ethnique », cafés tendance, bars musicaux à happy hours : Las Terranas consomme beaucoup et dort peu. Santa Bárbara de Samaná aussi. Casino, bars… sur Avenida de la Marina, l’animation est quotidienne. Mix équilibré entre nature et divertissement, la péninsule de Samaná n’a pas fini de séduire.

Dernière mise à jour : 20/12/2024

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