Pourquoi choisir (aussi) la Playa Dorada en République Dominicaine ?

1 - Pour sa proximité avec deux villes typiques, Puerto Plata et Santiago de los Caballeros

C’est parfois ce qui manque à Punta Cana : la présence à côté d’une « vraie » ville dominicaine. Pas de problème ici, il y en a deux ! La zone balnéaire de la Playa Dorada et ses nombreux hôtels-resorts (moins étendue que celle de Punta Cana) est située en effet aux portes de Puerto Plata et à proximité de Santiago de los Caballeros.

Grand port de commerce du pays (de là est exporté cacao, café, rhum…), Puerto Plata a subi un grand lifting et retrouvé son lustre. Au menu : une architecture caraïbe, des maisons néo-classiques et victoriennes du 19ème s., des boutiques, des bars et un fort, San Felipe, bâti par les Espagnols au 16ème s. Sa présence rappelle un fait historique : Christophe Colomb himself visita cette côte en 1493. Il baptisa la ville Puerto Plata (Port de l’Argent), inspiré par les reflets d’argent de la mer et des collines.

Ce qui vaut de l’argent, et même de l’or, c’est le Malecón. Comme à La Havane, cette longue promenade de front de mer prend un accent romantique le soir avec les familles en balade. Plage, kiosques à boissons en bois, piste cyclable… : le charme opère. Quatre autres spots méritent un détour : le Parque Independencia (café, glacier…) ; le musée de l’Ambre (pierres avec insectes piégés) ; la Maison-musée Gregorio Luperón (initiateur de l’indépendance du pays) et la Casa de la Cultura (expositions, événements…).

A une heure quinze de route de Playa Dorada, Santiago de los Caballaros est la deuxième ville de la République Dominicaine et l’un de ses poumons économiques. Au cœur de la vallée luxuriante du Cibao, c’est la capitale du cigare (et du rhum dominicain). Vous n’aurez aucun mal à visiter une fabrique. L’excursion vaut aussi pour le noyau ancien et surtout le Centro León. Ce musée privé est le meilleur du pays consacré à sa culture et à son Histoire.

2 - Pour son téléphérique Isabel de Torres

A lui seul, c’est une attraction. Depuis l’ouest de Puerto Plata, le téléphérique Isabel de Torres, l’un des premiers des Caraïbes, mène les visiteurs jusqu’au sommet de ce mont, à 793 m d’altitude. Symbolisé par la statue du Christ Rédempteur (à l’image du Corcovado brésilien), le site ouvre une vue somptueuse sur la côte, les plages, l’océan, la ville et les vallées cultivées.

Un jardin botanique est aménagé au sommet. Des buvettes et des échoppes attentent aussi les clients – les Dominicains y viennent nombreux le week-end. 10 mn spectaculaires en télécabine suffisent pour quitter le littoral et s’élever au dessus du décor marin. Là haut, des sentiers permettent d’effectuer de petites balades. Les plus courageux peuvent y monter à pied. Compter 2h30 de marche sportive.

3 - Pour ses plages comparables à celles de Punta Cana

Non il n’y a pas qu’à Punta Cana que les plages dominicaines sont belles, longues et diablement tropicales ! Au nord aussi, le sable est roi. Entre Luperón à l’ouest et Cabarete à l’est – la Playa Dorada et Puerto Plata se trouvent à équidistance entre les deux – on compte pas moins d’une quinzaine de très belles plages.

Citons bien sûr celle de Playa Dorada, près des hôtels-resorts, protégée des récifs. Elle offre toute la panoplie des sports nautiques (kitesurf, tubing…). Long Beach, à Puerto Plata, vaut pour son côté populaire et local. A l’ouest, le littoral offre aux touristes véhiculés de belles découvertes : Playa Costambar et son sable doré, parfait pour le farniente en famille ; Playa Grande pour le surf et les cabanes de fruits de mer ; Playa Cambiaso et son sable blanc à cocotiers – image d’Epinal ; Luperón et ses rochers, où l’on peut s’arrêter en rentrant de La Isabela (voir plus loin).

A l’est de Playa Dorada, la ville côtière de Sosúa propose une belle anse de sable doré. Elle est prisée des snorkelleurs et c’est le point de départ pour plonger dans les eaux azur. Non loin de là, Alicia est surnommée la « plage miracle ». Son sable blanc n’est apparu que récemment à cause des courants marins. La Playa Encuentro est la plage rêvée des surfeurs. Ses vagues sont légendaires. A côté, c’est Cabarete, haut lieu du windsurf, du kitesurf et de la voile. Sa plage est même surnommée Kite Beach !

4 - Pour la plongée sous-marine

Inutile de dire que cette côte Atlantique est bien connue des « hommes-grenouilles ». Dans leur petit monde, une dizaine de sites, de tous niveaux, font autorité. A Puerto Plata, la faune est souvent au rendez-vous (dauphins, carangues, raies mantas…). Citons le Banc d’Argent, où l’on plonge de mi janvier à mars, à proximité des baleines à bosse ; Canyon et Cayo Arena, avec leurs « arches de Noé » piscicoles ; l’épave du Zingara, cargo coulé au large de Sosúa (pour plongeurs expérimentés).

Avec ses poissons tropicaux, Three Rocks est parfait pour les débutants. Tout comme… Five Rocks et ses blocs coralliens, débutant à - 5 m. Ainsi que La Puntilla, aux rochers effondrés refuges d’hippocampes et de barracudas. Au menu aussi, des plongées dérivantes, comme Pyramides. Et d’autres encore : Airport Wall (corail, pinacles, tunnels…), l’un des meilleurs sites du pays ; Larimar I & II et ses tombants profonds (pour experts) ; Mini Wall, labyrinthe de rochers coralliens…

5 - Pour les sports aquatiques et le golf

L’océan Atlantique offre ses vagues à la pratique des sports d’eau. Cabarete est La Mecque du surf, kitesurf, windsurf, planche à voile et laser. La ville se situe 35 km à l’est de Playa Dorada. Mais on peut aussi pratiquer ces activités au pied des resorts.

Les lagunes côtières font partie du paysage. Les labyrinthes d’eau entourés de forêts sont l’occasion de louer un kayak pour explorer des grottes (Laguna Dudú), voir des lamantins (expérience rare au sanctuaire Estero Hondo, près de Luperón) ou marcher à la rencontre des oiseaux (aigrettes, vautours… à la Laguna Gri-Gri, réserve ornithologique).

Ceux qui aiment les eaux vives seront comblés. Le fleuve Yaque del Norte, le plus long des Caraïbes, promet des plaisirs en rafting depuis Jarabacoa (à deux heures de route de Puerto Plata).

Les golfeurs, enfin, ont le choix. Los Mangos Golf Course (9 trous, à Costámbar) et surtout Playa Dorada et Playa Grande Golf & Ocean Club (18 trous chacun), dessinés par Robert Trent Jones, proposent des greens magnifiques au bord de l’océan. Playa Grande est particulièrement spectaculaire, avec son parcours tracé en haut de falaises.

6 - Pour l’arrière-pays de montagnes, de cascades et de grottes

A la différence de Punta Cana, le proche pays intérieur est très montagneux. Et qui montagnes dit paysages, cascades, vallées profondes… L’embarras du choix à moins d’une heure trente de route de Playa Dorada.

Les fans de 4x4 partiront en safari : chemins de terre, villages paysans, vues plongeantes… Dépaysement assuré. Vous prolongerez jusqu’à Jarabacoa au milieu des forêts de pins, visiterez le sanctuaire de Las Mercedes et vous baignerez dans les eaux claires du Salto de Baiguate.

L’eau est omniprésente : le canyoning et les descentes en rappel sont donc monnaie courante. Impossible de rater les chutes de Damajagua, ses passerelles dans la forêt et ses 27 cascades. Au programme également : les cascades de Ciguapa, de los Militares, le canyon Magic Mushroom… Encadrement obligatoire et bonne condition physique requise.

Pour des sorties nature plus tranquilles, entre rando, VTT, baignades dans des piscines naturelles ou même un peu de spéléo, cap sur les grottes de Cabarete (parc national El Choco) et celle de las Golondrinas. Les rios Jamao et Yasica, en forêt, promettent des sensations en kayak, tubing, paddle ou simplement en nageant dans des trous d’eau.

7 - Pour l’Histoire et la culture dominicaines

La venue de Christophe Colomb sur cette côte a laissé des traces. L’une des premières colonies du Nouveau Monde s’est établie à La Isabela, sur les rives de la rivière Bajabonico. 1 500 Espagnols y vécurent, perchés au dessus de l’Atlantique. Les ruines sont restées en place, y compris la première demeure de Colomb ! On les visite avec émotion.

A voir aussi à La Isabela, le Templo de las Américas. Considérée comme la première église catholique du Nouveau Monde, sa façade blanche et son clocher trônent en haut de grandes marches. A Sosúa, le musée Judío est passionnant. Il est dédié à l’aventure d’Européens ayant fui l’Europe nazie, accueillis par l’Etat dominicain. La plupart s’étaient reconvertis comme fermiers. Le musée retrace leur parcours.