Le Top 5 des activités nature à l’Île Maurice
Cernée par l’océan Indien, la destination se prête à toutes les activités nautiques. Mais pas seulement ! L’observation des cétacés, le bird watching, la « rando » et le sport motorisé sont aussi au menu d’une île plus sportive qu’il n’y parait.
1. Kitesurf, paddle, kayak… un paradis pour les sports de glisse
Fans de vitesse, grimpez sur vos kitesurfs ou planches à voile ! Soumise aux vents du large et protégée par son lagon, l’Île Maurice est une destination must do pour les amateurs de freestyle. Un exemple ? Le spot du Morne, au sud-ouest, mondialement connu avec ses vents soufflant jusqu’à 10 nœuds de plus qu’ailleurs, lorsqu’il vient du sud-est.
Mais aussi Anse la Raie (au nord), Poste Lafayette (à l’est) ou Bel Ombre (au sud). Autant de spots appréciés des riders venus de tous les continents tirer des bords ou dompter les vagues de reef. Plus cool, le paddle et le kayak se pratiquent aussi intensément. En premier lieu dans le lagon, aux eaux généralement tranquilles. Les rivages de l’Île aux Cerfs, sur la côte Est, sont très pratiqués.
A l’ouest, la baie du Tamarin offre des séances inoubliables de pagayage. Surtout lorsque le soleil se couche à l’horizon. Ou quand, par un beau concours de circonstances, des dauphins viennent glisser en silence près de vous…
2. Quand les baleines rejoignent l’Île Maurice… les touristes en profitent !
De mai-juin à octobre, les baleines à bosse de l’océan Indien s’approchent des côtes mauriciennes pour se nourrir et mettre à l’abri les baleineaux tout juste nés. A cela s’ajoute la présence de cachalots. Ces géants des mers nagent toute l’année en haute mer mais peuvent aussi se présenter près des côtes.
C’est donc une double occasion de partir en mer observer ces cétacés. Depuis le littoral ouest ou d’un autre point de l’île, des prestataires organisent des sorties en speedboat pour les admirer… sans les déranger. Une excursion de 2h à 3h et une expérience unique quand, après que le capitaine a repéré la zone où ils se trouvent grâce à un hydrophone, ces Goliath bondissent hors de l’eau, retombant avec fracas dans l’écume tropicale.
Rencontre géante qui en dit long sur la beauté de la nature et la nécessité de la préserver. La sortie est en général accompagnée au retour d’une baignade en snorkelling dans les récifs, histoire de passer des baleines aux petits poissons et coraux.
3. Le bird watching, à la poursuite des oiseaux rares
Au-delà des plages et des resorts de rêve, l’Île Maurice abrite une biodiversité rare, en dépit d’une déforestation jadis intensive pour la culture de la canne à sucre. Mais dans les montagnes forestières du centre, aujourd’hui protégées, vivent des oiseaux dont l’observation constitue un sport favori pour les « ornithos » amateurs.
Beaucoup sont endémiques. Si on ne croise plus hélas l’iconique dodo, emblème de l’Île disparu à la fin du 17ème s., on verra dans le parc national des Gorges de Rivière Noire quelques-unes des 100 espèces d’oiseaux et 2 000 insectes de l’île. Au départ de Pétrin, le Macchabée Trail (boucle facile de 11 km) est ainsi l’un des treks favoris pour le bird watching.
Tôt le matin, on pourra apercevoir des phaétons à bec jaune, des bulbuls, des perruches de Maurice, des tchitrecs, des crécerelles de Maurice (très rares, il n’en restait qu’une dizaine en 1975), des tisserins gendarmes, des pigeons roses, des gobe-mouches de Paradis, des tourterelles… Autant d’oiseaux exotiques qui changent le regard sur l’Île Maurice.
4. Des randonnées au cœur de l’île
On dit que les voyageurs vont à l’île Maurice pour les plages et à La Réunion pour la « rando ». L’inverse est aussi vrai ! Si l’altitude des montagnes n’atteint pas celles de l’île française, Maurice dispose d’une variété d’itinéraires pour combler les amateurs de treks, faciles ou plus ardus.
L’une des balades les plus prisées (et difficiles) est l’ascension du Pieter Both. A 823 m, c’est le second plus haut sommet de l’île. Mieux vaut partir avec un guide et un équipement complet (casque, corde, harnais…) pour atteindre la crête rocheuse de ce pic et embrasser d’un seul coup d’œil un immense panorama sur l’île.
L’ascension du Morne Brabant (sommet mythique du sud-ouest), du Piton de Rivière Noire (828 m, point culminant, à faire avec un guide) ou du Pouce (vue plongeante sur la capitale Port-Louis), les sentiers balisés accessibles de la chaine du Moka, les itinéraires dans le massif des Trois Mamelles ou le parc des Gorges de Rivière Noire, les gorges des Sept Cascades… La nature de l’île Maurice exulte.
5. Quad, buggy ou 4x4, l’exploration de l’île en mode aventure
Certes, ces engins ne sont pas d’une immense vertu en termes écologiques. Mais il n’est pas interdit de se faire plaisir de temps à autre et les activités motorisées en font partie. Partout, il est possible d’effectuer des virées sur les chemins intérieurs de l’île en quad, buggy ou 4x4, en recourant aux services de prestataires spécialisés.
L’un des sites les plus adaptés à ces sorties est le Domaine de Bel Ombre. Dans ce complexe de resorts avec golf du sud-ouest de l’île, entre lagon et montagnes, s’abrite la réserve naturelle de Frédérica, un espace de plaines, collines, rivières et cascades à sillonner en quad ou en 4x4.
Idem à Casela Nature Parks, un parc de loisirs et d’aventures proposant la location de quads, dans la Vallée des Couleurs (au sud), autre parc naturel et d’attractions, dans la réserve du Yémen, dans les secteurs d’Anse La Raie et de Saint-François (au nord) ou dans la forêt de Daruty… Ce sera l’occasion de prendre un bol d’air tout en découvrant rivières, forêts et vallées.
Dernière mise à jour : 30/12/2024
Suggestions d'articles
Offres de voyages en relation