The Brando, le best place écolo de Polynésie

Posé à vingt minutes d’avion au nord de Tahiti, l’atoll de Tetiaora abrite depuis 2014 ce resort ultra luxe. Un rêve de voyageur aux exigences environnementales maximales, tel que l’avait imaginé l’acteur Marlon Brando après avoir acheté l’île en 1967.

167 espèces de poissons répertoriées, des dauphins, des baleines et des tortues. Un motu où, chaque soir, des volatiles venus de Tahiti rejoignent les centaines d’oiseaux terrestres et marins résidents. Côté flore, 38 espèces de plantes indigènes, dont 6 considérées comme très rares.

Marlon Brando connaissait-il l’absolue « naturalité » de Tetiaora, lorsqu’en 1967 il acquit l’atoll après être tombé sous son charme lors du tournage du film « Les Révoltés du Bounty », en 1960 ? Oui, à l’évidence. Il ne pouvait qu’avoir pris conscience de la virginité exceptionnelle de cet atoll composé d’une douzaine de motu égrenés sur un anneau corallien protégeant un lagon aux eaux translucides. Un refuge apaisant pour cet homme tourmenté et complexe. D’autant que c’est ici qu’il rencontra sa troisième épouse, Tarita, une actrice française polynésienne. L’amour de sa vie.

Marlon Brando était un homme de convictions et sa vie durant, il n’eut de cesse de défendre les peuples premiers et l’environnement. Cela lui valut quelques inimitiés mais surtout l’envie, une fois propriétaire de Tetiaora, de protéger contre vents et marées la nature et la culture polynésiennes. N’est-ce pas lui qui disait, « mon esprit est en paix lorsque la nuit, je m’imagine assis sur mon île des mers du Sud. Je souhaite que Tetiaroa reste à jamais un endroit qui rappelle aux Tahitiens qui ils sont et qui ils étaient dans les siècles passés ».

Lorsqu’à la fin de sa vie, en 1999, il rencontre l’américain Richard Bailey, propriétaire de plusieurs hôtels de luxe en Polynésie, il lui fait part de son rêve de créer un complexe hôtelier. Mais pas n’importe lequel : soucieux avant l’heure de développement durable, il veut un resort 100% environnemental et à empreinte carbone zéro.

Le rêve mettra 15 ans avant d’être concrétisé. Et c’est en 2014, alors que le célèbre acteur est décédé depuis déjà 10 ans que The Brando est inauguré. Un passage sur l’île – desservie exclusivement par Air Tetiaora depuis Papeete, le vol est inclus dans les offres de séjour – en dit long sur la qualité du produit. Hôtel « écolo », certes, mais hôtel ultra luxe, sûrement !

The Brando est composé de 35 villas. 30 ont une chambre, 4 possèdent deux chambres et une dispose de 3 chambres. Les villas avec une chambre – avec une intimité totale pour les honeymooners – jaugent 96 m². La pièce à vivre est meublée de fauteuils et de canapés confortables et ouvre sur une terrasse et une piscine privée. Au bout, la plage… Un salon multimédia dispose d’une télé avec vidéos à la demande et d’un espace de travail. Un vaste dressing est contigu à la chambre, dotée d’un lit king size. La salle de bains propose une baignoire à ciel ouvert. Le tout sur fond de végétation tropicale (pandanus, cocotiers, miki-miki…). Les villas 2 et 3 chambres sont à l’avenant.

Cerise sur l’atoll, The Brando dispose depuis le 1er juillet 2019 de sa première « résidence Brando ». Soit un gîte grand luxe de 279 m² avec 3 chambres, une chambre de service et…. une plage privée. Trois autres résidences sont prévues d’ici 4 ans. Elles seront bâties sur Onetahi, le même motu que les villas.

Côté services, The Brando abrite trois restaurants : le Beachcomber Café, l’adresse décontractée de plage ; le Nami, un japonais teppanyaki (ouvert depuis septembre 2018) ; et Les Mutinés by Guy Martin, le restaurant gastronomique du chef du Grand Vefour, à Paris. Celui-ci possède sans doute l’une des meilleures caves à vins de Polynésie. A ces trois adresses s’ajoutent le Ta Manu, le bar panoramique du lagon et le Bob’s Bar, les pieds dans le sable - « Bob », en l’honneur de l’assistant de Marlon Brando, qui l’accompagnait sur ses tournages.

L’hôtel propose en prime un spa Varua Te Ora Polynesian (2 000 m²), paradis de bien-être posé sur un plan d’eau douce au bout d’un sentier tropical, un centre de sports (vélo, paddle, kayak, plongée, pêche au gros…) et de fitness, une piscine, une bibliothèque, un centre culturel… Mais revenons aux spécificités écologiques de l’établissement et de l’atoll.


Selon Richard Bailey, « Marlon Brando pensait qu’il ne fallait rien construire au dessus de l’eau. Il disait que le concept de bungalow sur pilotis était trop envahissant pour l’environnement naturel. Il ne voulait aucune construction à moins de 50 m de la plage (…). C’est ainsi que nous avons pensé The Brando et ses résidences ». Les villas se fondent dans la végétation. Elles ont été construites et décorées avec des matériaux provenant pour l’essentiel de Polynésie, ou sinon de produits renouvelables ou recyclés. Seuls deux motu sur les douze que compte l’archipel sont aménagés ; les autres restent à l’état brut.

Plus intéressantes sont les techniques employées pour alimenter le resort. Le système de climatisation des villas fonctionne avec de l’eau de mer. L’eau froide puisée dans les profondeurs rafraichit les bâtiments. Des panneaux photovoltaïques, installés le long de la piste d’atterrissage, fournissent plus de 50% des besoins énergétiques du complexe hôtelier. Ils alimentent la totalité des besoins en eau chaude.

Et quand cela est possible, un générateur fonctionne avec… de l’huile de coco, un biocarburant. Au bout du compte, l’hôtel affirme atteindre un niveau d’empreinte carbone proche de zéro, en étant quasiment autonome au plan énergétique. The Brando est ainsi le premier hôtel au monde à avoir obtenu la certification Platinium LEED, un standard HQE américain.

Cet engagement voulu par l’acteur se retrouve dans les animations proposées. Des sorties biologiques avec un guide naturaliste sont organisées pour découvrir les oiseaux de Tetiaora (frégates, noddis…), le récif corallien et ses poissons (perroquets, raies aigles, bonefish…) et pour observer les tortues marines et les baleines – ces dernières sont visibles de mi juillet à mi octobre.

Enfin, Tetiaora abrite une station de recherche. Animée par la Tetiaora Society, elle découle de l’idée soutenue par Marlon Brando de créer ici une « université », avec des programmes fondés sur le développement durable et les menaces écologiques pesant sur les atolls. Scientifiques et chercheurs veillent à l’étude et à la préservation du récif (gestion des écosystèmes des îles tropicales, pêche durable, repeuplement aquacole, conservation de l’héritage culturel, programmes éducatifs scolaires…). Le rêve de Brando est devenu réalité.

Dernière mise à jour : 29/10/2019

Retour blog



Suggestions d'articles


SNAV / APS /IATA / HISCOX / Banque Populaire / Cartes bleue VISA MasterCard / ANCV Chèques vacances

CONTACTS

information@exotismes.com

+33 4 96 13 96 13

0 826 10 62 63 (0,20€/min)


Rejoignez-nous